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airs (avoir l'air d'avoir deux -) loc. verb. non conv.  CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.avoir un air de deux airs : GLLF, cit. Escholier ; avoir deux airs : FEW (24, 224b ; rég.), ø d ; un air à deux airs : FEW (rég.), ø d ; air sur deux airs : TLF, cit. Pagnol, 1931
1901 - « - Pas de papiers ? Contravention ! - Papiers en règle ? Contravention ! - Vous avez l'air d'avoir deux airs : Outrage à un représentant de l'autorité dans l'exercice de ses fonctions !» R. mensuelle Touring-Club de France, août, 338a - G.S.
averti (un homme - en vaut deux) loc. prov. INTELL.  PROVERBE  RELAT. - FEW (24, 199b), 1866, Lar. ; TLF, cit. J. Verne, 1879 ; DG, R, GLLF, Lex.[75], PR[77], DELF, ø d un adverty en vaut deux : Ls, 1694, Acad.
1643 - «[...] ordinairement celuy qui menace n'a pas envie de frapper ; car il sçait bien qu'un homme adverti en vaut deux [...] je suis obligé de vous advertir du mauvais bruit qui court de vous, car on dit qu'on connoist l'amy au besoin, et un homme adverty en vaut deux A. GantezL'Entretien des musiciens , 49 et 102 (Claudin) - P.E.
averti (un homme - en vaut deux) loc. prov. INTELL.  PROVERBE  RELAT. - DDL 19, 1643 [repris in DEL, GR] ; BEI, 1842, Quitard ; FEW (24, 199b), 1866, Lar. ; TLF, cit. Verne, 1879 ; GLLF, ø d.
• un adverti en vaut deux
  - FEW, 1603 ; BEI, Fur. ; Ls, 1694 ; absent TLF.
*1606 - «Cependant de peur d'inconuenient, ie m'en vais en aduertir ces Messieurs qu'ils y prennent garde. Vn aduerti en vaut deux [C. de Plaix]Le Passe-par-tout des pères jésuites, 86 (2e éd., s.l.) - P.E.
averti (un homme - en vaut deux) loc. prov. INTELL.  PROVERBE  RELAT. - DDL 19, 1643 [repris in DEL, GR] ; BEI, 1842, Quitard ; FEW (24, 199b), 1866, Lar. ; TLF, cit. Verne, 1879 ; GLLF, ø d.
• une personne avertie en vaut deux
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
v. 1624 - «MARTIN [...] Prenez donc la clef, sans la voir en façon quelconque jusques à demain matin. CLAUDE. Une personne avertie en vaut deux, je la conserveray plus cherement que la prunelle de mon oeil, et la traitteray selon son humeur.» Les Ramonneurs, 121 (Ed. A. Gill, Didier, STFM) - P.E.
avoir (y en - ...) : quand il y en a pour deux/trois..., il y en a pour trois/quatre... loc. phrast. non conv. PROVERBE - DELF, GR[85], ø d ; absent TLF.
1789 - «RICCO [...] On m'attend pour dîner, et cette affaire mérite la préférence sur toutes les autres, et sur-tout lorsque l'on est à jeun... (à Frontin) Viens... suis-moi... quand il y a pour trois, il y en a bien pour quatre... (Il sort.)» [Dumaniant]Ricco, 54 (Cailleau) - P.E.
bain à quatre sous loc. nom. m. arg.  ARG. THÉÂTRE  THÉÂTRE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1864 - «[...] les figurantes, par compagnie de dix ou douze, sont parquées dans ce qu'on appelle les bains à quatre sous Nérée-DesarbresSept ans à l'Opéra, 187-8 - P.W.
bloc (de quatre) n.m. PHILATÉLIE - TLF, ø d.
1937 - «Deux Blocs de l'Exposition de Dantzig, qui a été inaugurée le 6 juin. [...] Caractéristique pour cette saison est la vogue des 'Blocs' et des timbres commémoratifs français [...] On s'imagine difficilement une collection de timbres de premier ordre sans blocs de quatre ou même sans feuilles entières. L'engouement pour les 'carrés' s'est manifesté presque dès les premières collections, les blocs de quatre étant plus jolis à voir, plus élégants, plus 'complets' que le timbre seul.» La Bourse philatélique , numéro 1, 15 juin, 3 et 6 et numéro 2, déc - R.R.
bouts (joindre les deux -) loc. verb. non conv.  ARGENT  "fig." - FEW (5, 68a), GLLF, 1762, Acad. ; R, cit. Sainte-Beuve, 1839 ; L, ø d ; DELF, cit. Zola ; TLF, cit. Cacérès, 1964 ; Lex.[75], cit. Beckett ; PR[77], ø d.
• rejoindre les deux bouts
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1789 - «[...] le pain est cher, au lieu d'un coup d'aleine, il en faut donner quatre pour rejoindre les deux bouts, et encore, encore.» Nouv. constitution et nouv. réglement de messires Ribotte et Giblou son compère, savetiers, 8 (s.l.) - P.E.
cheveu-en-quatre n.m. plais.  INTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.couper un (les) cheveu(x) en quatre : L, DG, GLLF, PR[73], TLF, ø d
1936 - «[...] au lendemain de la Commune, contre Zola, le cheveu-en-quatre du prétendu réalisme psychologique ramène les inquiétudes dans un champ d'expériences inoffensives [...]» Aragon, in Commune, n° 29, janv., 565 - P.E.
chien (ne pas valoir les quatre fers d'un -) loc. verb. non conv. VALEUR - GLLF, TLF, Lex.[79], cit. Maupassant, 1883 ; DELF, cit. Bruant ; L, DG, GR[85], ø d.
1791 - «[...] la daronne qui, comme on sait, ne vaut pas les quatre fers d'un chien HébertLe Père Duchesne, n° 50, 6 (EDHIS) - P.E.
1791 - «[...] tu sais parbleu bien, Lambert, et tout Paris le sait, que M. Brissot de Varville est un des plus grands enragés du club Jacobin, et que lui et l'abbé Grégoire, ne valent pas les quattre fers d'un chien Entretiens naïfs du jardinier Hubert, 104 (s.l.) - P.E.
1791 - «[...] ceux que le P. Duchêne renient ne valent pas les quatre fers d'un chien [Le Père Duchêne de la place Saint-Michel]Grand étonnement du père Duchêne, 3 - P.E.
ciel (mettre à deux doigts du -) loc. verb. AFFECT.  "fig. : ravir" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1832 - «L'invitation de l'évêque l'avait flattée, mais elle ignorait si j'avais accepté pour elle comme pour moi ; je la mis à deux doigts du ciel quand je lui annonçai que nous irions dîner ensemble.» Mém. de Jacques Casanova de Seingalt, t. 8, ch. 10, 490 (1826-38) - R.R.
coins (aux quatre - de ...) loc. adv. ESPACE/LIEU/FORME "fig. : partout" - DDL 10, 1674, Mme de Sév. ; GR[85], cit. Racine ; L, cit. Diderot ; GLLF, DEL, cit. Zola ; TLF, cit. Courteline, 1888.
• aux/les quatre coins du monde
  - L, BEI, cit. Volt., 1764 ; TLF, GR[85], ø d.
1537 - «De par Iupiter laltitonant soit faict vng cry publique par tous les carrefours Dathenes, & sil est besoing, aux quatre coings du monde [...]» B. Des PériersLe Cymbalum mundi, 29 (Lemerre) - P.E.
1554 - «Par tous les quatre coings du monde / Je corneray ta vie immonde [...]» J. TahureauPoésies, I, 144 (Libr. des bibliophiles) - P.E.
1604 - «[...] sa renommee qui auoit ja franchy les quatre coings du monde, qui sont au cercle de l'équateur, au sommet du Pole Artique, aux Isles des Moluques, & aux Isles d'Hesperides.» L. QuattrehommeDiscours en forme de comparaison, sur les vies de Moyse et d'Homère, 92 (Gesselin) - P.E.
coins (aux quatre - de ...) loc. adv. ESPACE/LIEU/FORME "fig. : partout" - DDL 10, 1674, Mme de Sév. ; GR[85], cit. Racine ; L, cit. Diderot ; GLLF, DEL, cit. Zola ; TLF, cit. Courteline, 1888.
1587 - «Les autres, se despitans contre les moines, leur imputent que ce sont des exemplaires de dissolution, oisiveté & hypocrisie, qui apres avoir vescu du labeur d'autruy pippent les consciences, & qu'on doit mettre le feu aux quatre coins de leurs couvents.» F. de La NoueDiscours politiques et militaires, 108 (Droz) - P.E.
coins (aux quatre - de) loc. adv. ESPACE/LIEU/FORME - FEW (2/II, 1534a), 1690, Fur. ; L, DG, 1764, Volt. ; TLF, cit. Courteline, 1808 ; PR[73], GLLF, ø d.
1674 - «Je laisse à notre cher d'Hacqueville à vous parler de la Franche-Comté et de toutes les armées que nous avons sur pied aux quatre coins du monde.» Mme de SévignéLet., à M., Mme de Guitaut , avr. ou mai, I, 708 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
coupeur de cheveux en quatre loc. nom. m. non conv.  CARACT. - R, TLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1946 - «[...] ce sont des 'coupeurs de cheveux en quatre'. Cédant à une manie bien française, ils sont cartésiens à l'extrême.» Almanach de Miroir Sprint 1947, 16b - G.S.
coups (en quatre -) loc. adv. non conv. TEMPS "rapidement" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1794 - «Sans-gêne dit encore mille folies... On déjeûna en quatre coups, parce qu'on attendait les futurs à la municipalité.» L.M. HenriquezLes Aventures de Jérôme Lecocq, 91 (Impr. Célère) - P.E.
coups (faire les quatre cent dix-neuf -) loc. verb. non conv. ACTION CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1850 - «MARIE. - La v'là partie !... SAINT-GERMAIN. Amour de baronne !... elle va gigoter jusqu'à l'aurore... nous avons le temps de faire les quatre cent dix-neuf coups !...» Labiche, La Fille bien gardée, in LabicheThéâtre, II, 38 (Garnier-Flammarion) - P.E.
coups (faire les quatre cents -) loc. verb. ACTION CARACT. - DELF, cit. Proust ; TLF, cit. Green, 1960 ; GLLF, Lex.[79], ø d 1808, dans GR[85], correspond à faire les cents coups ; cf. DDL 15
• faire les quatre coups
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1792 - «Les Jacobins, qui voyent tous les jours les honnêtes gens déserter leur bousin, mettent de même des racroheurs [sic] à la porte, pour amadouer les passans, toute la différence qu'il y a, est, que les coquines et les coupe-jarets des biribis, ne racrochent que ceux qui ont l'air calés et qui ont une bonne tournure, au lieu qu'à la porte des Jacobins, il faut avoir mauvaise mine, être sans-culottes, ressembler à un brigand, et à un scélérat, capable de faire les quatre coups [Le Père Duchêne de la rue Pavée]Le Père Duchêne nommé président du club des Jacobins , 2 - P.E.
1792 - «Quel est ce sacré-nom-d'un-Dieu de boucan, qui se fait aux jacobins plusieurs fois par semaine ? où l'on voit l'écume de tous les bandits de Paris, tant d'hommes connus pour avoir fait les quatre coups, fameux par leur bassesse et leur jean-foutrerie [...]» [Le Père Duchêne de la rue Pavée], n° 3Grande revue des Jacoquins, 1 - P.E.
crampons à quatre pointes avant loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1972 - «Les deux grimpeurs étaient équipés de crampons à 4 pointes avant et de piolets à lame courbe, courte et multicrantée, qui transforment la technique de la glace.» La Montagne et alpinisme, numéros 86-87, 257 - C.T.
cycle à quatre temps loc. nom. m. MÉCAN. - GLLF, PR[77], TLF, ø d.
1890 - «Néanmoins, le cycle à quatre temps ne semble pas devoir réaliser à priori une régularité de marche comparable [...]» Le Technologiste, 114 - Fr. mod., 42, 252.
deux n.m. JEUX CARTES  "carte à jouer" - Lex.[79], 1570 (?) ; L, GLLF, 1864 ; DG, TLF, GR[85], ø d.
1571 - «LVP. Voilà deux paires de chartes entieres, l'vne est d'Espaigne, et l'autre de France. VAL. Ceste d'Espagne ne semble pas bonne. LV. Pourquoy ? VA. Parce que les dix y desfaillent. [...] En vne chacunne famille, il y a le Roy, la Royne, le Cheualier, l'as, le deux, le trois, le quatre, le cinq, le six, le sept, le huit, et le neuf. Les Françoises ont aussi les dix [...]» [B. Jamin], trad. : J.L. VivesLes Dialogues, Pv verso - Pvi recto (Cuzman) - P.E.
deux n.m. CHRONOL. "dans une date" - GLLF, TLF, av.1699, Racine ; DHR, ø d.
1665 - «[...] veu la requeste sommaire desdicts supplians du deux janvier dernier [...]» Arrêt du Parlement, in M. Jurgens et E. Maxfield-MillerCent ans de recherches sur Molière, 407 (Impr. nat.) - P.E.
1672 - «[...] il auroit fait reponce par acte separé du deux mars 1672 [...]» Arrêt du Conseil privé, in M. Jurgens et E. Maxfield-MillerCent ans de recherches sur Molière, 513 - P.E.
deux (nous - qqn) loc. adv. non conv. - TLF, cit. Michelet, 1822 ; GLLF, DELF, ø d.
1749 - «Jarny ! que j'étois aise d'être content en mangeant ste salade aveuc vous, Maneselle, de chicorée sauvage, il me semblit que je grugeois du sellery tant vos yeux me donniont des échauffaisons ; j'ai dansé nous deux vote mère ; mais alle n' danse pas si ben qu' vous.» Vadé, Let. de la Grenouillère, in VadéPoésies et let. facétieuses, 107 (Quantin) - P.E.
1792 - «COLIN. [...] j'allons revenir ensemble nous deux lui DorvignyLe Désespoir de Jocrisse, 14 (Cailleau) - P.E.
deux (à - de jeu) loc. adv. RELAT. "fig. : à égalité" - FEW (5, 44a), DEL, BEI, 1690, Fur. ; L, ø d ; GR[85], cit. Verne, 1876 ; absent TLF.
1624 - «Que l'on en die ce que l'on voudra, ce ne sont qu'actions semblables ; ils sont à deux de jeu, et sont quasi tousjours cartes esgalles.» Le Pont-breton des procureurs, in VHL, 271 (Jannet) - P.E.
v. 1624 - «MARTIN. Qui m'appelle ? PHILIPPES. Ton maistre, Estourdy. MARTIN. L'Equivoque me plaist de maistre Estourdy, par conséquent à deux de jeu [...]» Les Ramonneurs, 12 (Ed. A. Gill, Didier, STFM) - P.E.
deux (ça fait -) loc. phrast. non conv.  ÊTRE - L, ø d ; TLF, cit. Prévert, 1946 ; R, GLLF, Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
• c'est deux
 - TLF, cit. Hugo, 1862 ; L, ø d.
1785 - «LE MAGISTER. Oh ! ben ce Jardinier-là, et moi, c'est deux GuillemainAnnette et Basile, 20 (Petite bibl. des théâtres) - P.E.
deux (ça fait -) loc. phrast. non conv.  ÊTRE - L, ø d ; TLF, cit. Prévert, 1946 ; R, GLLF, Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
1792 - «[...] vous qui avez de l'esprit (car sacredieu, une bête et puis vous, ça fait deux) [...]» [Le Père Duchêne de la rue Pavée]Le Père Duchêne à la toilette de madame Veto, 5 - P.E.
1798 - «CADET. [...] Ma femme et le Poitou, ça fait deux AudeL'Ecole tragique, 36 (Barba) - P.E.
1807 - «RAMPONNEAU. Tout doux, M. la Tulipe. LA TULIPE. Laissez donc, la Tulipe et la douceur, ça fait deux Francis, Désaugiers, MoreauTaconnet chez Ramponneau, 15 (Barba) - P.E.
1856 - «JANVIER. Oh ! la colère et moi ... ça fait deusse Brisebarre et BoisselotMadame J'Ordonne et Cie, 2a (Typographie Morris) - P.E.
Deux Mags (les -) loc. nom. m. abrév.  de [Café des] Deux Magots, à Parisnon conv. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Les Deux-Mags, 13h30 [...] Mon cher amour [...]» A. SarrazinLet. de la vie littéraire, 7 déc., 157 (Pauvert, Livre de poche, 1974) - K.G.
1966 - «Bon, je vais me préparer, j'ai rancart aux 2 Mags avec Odile [...]» A. SarrazinLet. de la vie littéraire, 12 mars, 221 - K.G.
Deux Mags (les -) loc. nom. m. abrév.  de [Café des] Deux Magots, à Parisnon conv. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• Mags (les -)
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1966 - «[...] vais saluer Odile aux Mags A. SarrazinLet. de la vie littéraire, 222 (Pauvert, Livre de poche, 1974) - K.G.
deux sous (de -) loc. adj. péjor.  VALEUR - R, TLF, ø d.
1900 - «Eh bien, feu de deux sous, prendras-tu ? Voilà un quart d'heure que je m'époumonne. Ah ! que Monsieur Rabastens doit flamber plus facilement !» WillyClaudine à l'école, 40 (Ollendorff) - M.C.E.
deux-annistes adj. HIST. FR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
av. 1918 - «Le premier [Poincaré], qui fut populaire au jour de son élection et qui a cessé de l'être, lui l'élu des modérés, pour avoir appelé au pouvoir, au moment où il savait la guerre probable, des radicaux deux-annistes, le premier, dis-je, est jaloux de la popularité du second [Briand].» L. MarcellinPolitique et politiciens pendant la guerre, 371 (La Renaissance du livre) - G.S.
deux-pièces n.m. VÊT.  "vêt. fém." - PR[77], 1949 ; Lex.[75], v. 1950 ; TLF, cit. Le Figaro, 1952 ; GLLF, mil. 20e ; R, ø d.
1925 - «Le tailleur trois pièces semble abandonné pour le deux pièces qui comporte une association de la robe et de la redingote, car la jaquette, plutôt longue que trois-quarts, devient un véritable vêtement, souvent doublé d'un foulard avec une robe en 'pareil'.» Psyché, mars, 25 (Bruxelles) - M.C.E.
1926 - «[...] un deux-pièces en alpaga écossais blanc, rouge et noir [...] DES 'DEUX-PIECES' P0UR T0UTES LES HEURES.» Femina , avr., 15 et avr., 33 (titre) - M.C.E.
deux-pièces adj. VÊT.  "vêt. fém." - TLF, cit. Queneau, 1959 ; R, ø d.
1926 - «La robe 'deux-pièces' est la grande favorite du moment. [...] Les deux grandes nouveautés dans le jumper consistent d'abord à le faire blouser légèrement, suivant la nouvelle ligne à la mode, puis à composer le costume 'deux-pièces' en un tissu qui ne semble absolument pas désigné pour cet usage. Nous aurons évidemment, pour le sport, des jumpers en fin jersey ou en dentelle de laine, et je les trouve charmants lorsqu'ils sont bordés d'une bande de kasha piqué, qui les maintient bien en place, ou d'une bande de jersey plus foncé ... [...] Mme Clymans porte au Golf Club un jumper de laine à petits damiers qui a beaucoup d'élégance. Il est resserré au poignet sur le gant [...]» Femina , mars, 1 et avr., 4 - M.C.E.
deux-pièces n.m. VÊT.  "ensemble de plage" - ø t. lex. réf. ; absent TLF"ensemble composé d'une veste et d'une jupe" : DDL 16, 1925 ; PR[77], 1949 ; Lex.[75], v. 1950 ; TLF, cit. Le Figaro, 1952 ; GLLF, mil. 20e ; R, ø d
1928 - «Les Costumes de Bain [...] La grande innovation consiste dans l'adoption désormais courante du deux pièces remplaçant le maillot. La formule du deux pièces, qui nous vient d'Amérique, concerna d'abord les costumes masculins et, transposée dans le domaine féminin, il lui reste une allure gentiment garçonnière. Ce genre de modèle est moins indiscret que le maillot : il se compose d'un jumper ou tunique et d'une petite culotte, courte et droite, que la partie supérieure dissimule complètement ou presque. [...] Aussi bien en fati-on [lire : fait-on] quantité de deux-pièces en employant un Tulla de fantaisie pour le jumper.» L'Echo de Paris , 10 juill., 4c et 17 juill., 4c - M.H.
deux-pièces n.m. NATATION  VÊT.  "maillot de bain" - R, Lex.[75], PR[77], ø d ; absent TLF.
1947 - «Le 'deux pièces', cache-sexe et cache-seins, est réduit avec une folle ingéniosité à sa plus stricte dimension.» L'Aurore, 21 août, 2c-d - M.H.
deux-pièces n.m. HABITAT  "appartement" - PR[77], v. 1950 ; Rs, Lex.[75], 1959 ; R, ø d ; TLF, cit. Ajar, 1979.
1952 - «L'entrée du studio ou du 'deux-pièces' est ingrate à meubler et à décorer, car elle est généralement sombre et sans attrait.» L'Aurore-France libre, 15 janv., 6g - M.H.
deux-temps n.m. MÉCAN. - PR[77], Rs, 1959 ; GLLF, mil. 20e ; TLF, cit. P. Rousseau, 1967.
1908 - «Le Deux-Temps : - Le prochain Salon contiendrait dix fois plus de moteurs à deux temps (qu'en) 1907.» La Vie automobile, 65 - Fr. mod., 42, 253.
diable (faire le - à quatre) loc. verb. CARACT. "fig. : causer beaucoup de désordre" - BEI, 1640, Oudin ; DDL 25, 1644, Scarron ; DEL, cit. Mol. [1668] ; GLLF, 1690, Fur. ; L, cit. Hauteroche ; TLF, GR[85], ø d.
1596 - «Si peu que rien (comme dit la devise des Romains) toutefois est-ce qu'il faut considerer auant tout, qui sont ceux lesquelz doibuent estre nommez et bons et meilleurs habitants : ascauoir les Catholicques affligez et qui de coeur sont vrays subiectz de leur Roy, ou bien un haras de forçatz rebelles, qui font tant le diale [sic] a quatre R. MortierLe "Hochepot ou Salmigondi des folz", 109 (Bruxelles, Palais des Académies) - P.E.
diable à quatre n.m. CARACT. - TLF, cit. Goncourt, 1862 ; DG, ø d.
1840 - «Les rieurs, en France, seront toujours du parti du diable à quatre et de ses amours.» Sainte-BeuvePort-Royal, I, 86 - P.W.
1862 - «A une certaine époque ce service [le bureau des Liquidations] n'était composé que de vieillards tristes et laborieux : mais telle est la force du renom, que ces pauvres diables passaient pour des diables-à-quatre GaboriauLes Gens de bureau, 217 - P.W.
diable à quatre (faire le -) loc. verb. non conv.  CARACT. - DELF, cit. Molière ; TLF, 1835, Acad. ; L, cit. Hauteroche ; DG, cit. d'Assoucy ; R, GLLF, PR[82], ø d.
1644 - «Ce grand Dieu fait le Diable à quatre ScarronTyphon ou la gigantomachie, I, 10 - Richardson, 84.
*1690 - «DIABLE. s.m. [...] Il fait le Diable à quatre, pour dire, Il le faut tenir à quatre.» FuretièreDict.aussi dans Dict. univ. de Trévoux, 1704.
*1719 - «faire le diable à quatre [...]» DominiqueOedipe travesti, I, iv - P.W.
doigts (les quatre - et le pouce) loc. nom. m. pl. non conv. CORPS "la main" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. y mettre les - "manger malproprement" : FEW (9, 132b), GLLF, TLF, GR[85], 1718, Acad. ; DEL, déb.18e ; L, cit. Lesage.
1618 - «Voilà ce qui meust Monsieur le gros Guillaume de prendre [...] son villebrequin entre les quatre doigts et le pousse [...]» Les Bignets du gros Guillaume, in Chansons de Gaultier Garguille, 144 (Jannet) - P.E.
1633 - «ALAIGRE [...] quel avaleur de pois gris ! Vrayment, il n'oublie pas les quatre doigts et le poulce. Quel estropiat des maschoires !» Cramail, La Comédie de proverbes, in E. FournierLe Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 211a (Laplace, Sanchez) - P.E.
dîner : s'il est riche, qu'il dîne deux fois loc. phrast. non conv. PROVERBE - L, ø d ; absent TLF.
1800 - «MERELUCHE, riant. Laissez-donc grimper c'te soupe au lait !... Mais j' dis... à tout âge on fait des sottises... et dieu me le pardonne, t'en as fait plus d'une dans ta vie... T'es riche, et ben, si t'en as plus queu nous, tu n'as qu'à dîner deux fois... Ce n'est pas l'embarras, on peut bien dire qu' t'es la première d' la halle ; car t'as une maison hors des murailles.» MaillotLe Repentir de madame Angot, 39 (Marchand) - P.E.
1807 - «S'il est riche qu'il dîne deux fois. Dicton des gens pauvres à l'égard des riches.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, I, 304 (Slatkine) - P.E.
dîner deux fois loc. verb. non conv. "fig." - DDL 32, 1800, Maillot ; L, ø d ; absent TLF.
1690 - FuretièreDict. - R. L. rom., 53, 551.
entre nous deux loc. adv. non conv.  RELAT. - L, cit. Mme de Sév. ; absent TLF.
1633 - «[...] il a bien eu des affaires sur les bras, et il avoit mené d'icy des gens dont il ne fut pas marry de se descharger, si je ne me trompe, ce que je dis à vous confidament, et vous prie que ce ne soit qu'entre nous deux pour vous monstrer seulement la franchise de mon naturel.» PeirescLet., IV, 89 (Impr. nat.) - P.E.
entre-deux adj. INTELL.  "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1923 - «[...] cependant, sur le terrain religieux et pratique, il [Pascal] abomine la position entre-deux Ch. Du BosJourn. 1921-1923, juin, vol. 1, 299 (Corrêa, 1946) - J.S.
entre-deux-guerres n.m. invar. TEMPS - TLF, 1915, L. Daudet ; PR[72], Rs, GLLF, v. 1945.
1915 - L. DaudetL'Entre-deux-guerres (Nouv. libr.) - CRTLF
*1924 - «Tous ces corps, en effet, ne l'oublions pas, sont de l'entre-deux-guerres Montherlant, Les Olympiques, in MontherlantRomans et oeuvres de fiction non théâtrales, 253 (Gallimard) - CRTLF
*1940-44 - «[...] les plus grands succès de librairie de l'entre-deux-guerres [...]» Mauriac, Journ. du temps de l'occupation, in MauriacOeuvres complètes, 316 (Fayard) - CRTLF
*1946 - «[...] aux jours paisibles de l'entre-deux-guerres AmbrièreLes Grandes vacances (1939-1945), 156 (Ed. de la Nouv. France) - CRTLF
entre-deux-guerres n.m. invar. TEMPS - DDL 5, TLF, Lex.[75], PR[77], 1945, L. Daudet ; Rs, GLLF, v. 1945.
1915 - In titre : L'Entre deux-guerres. Souvenirs des milieux littéraires [...] de 1880 à 1905. 3e série (Nouv. libr. nat.) - F.N.
entre-deux-livres n.m. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «Circonscrire le territoire qu'il faudra lentement découvrir lorsqu'on aura commencé d'écrire [...] c'est à cela qu'est voué le temps de l'entre-deux-livres où s'élabore un sujet. De ce territoire, tout juste sait-on alors ce qu'il ne doit pas être. Et parce qu'on ignore presque tout et des voies qui permettent de l'atteindre et des paysages qu'on y découvrira, l'entre-deux-livres est un temps d'extrême disponibilité et d'extrême attention à tous les signaux propres à vous orienter.» La Quinzaine littéraire, n° 459, 16 mars, 26 - K.G.
fers (entre deux -) loc. adv. non conv.  ÉVÉN.  "fig." - L, Hu, cit. De Bèze ; absent TLF.
*1633 - «Les Crabbates se voyants entre deux fers prennent l'espouuante, et peu apres la fuite, et se sauvent du mieux qu'ils peurent.» Le Soldat suédois, 81 (Albert) - P.E.
*1640 - «entre deux Fers .i. entre deux dangers OudinCuriositez fr., 218 (Slatkine) - P.E.
fers (les quatre - en l'air) loc. adv. non conv. ESPACE/LIEU/FORME "fig. : pour une personne" - DELF, cit. Balzac [1839-47] ; GLLF, cit. Mérimée ; TLF, cit. Courteline, 1888 ; L, DG, ø d ; GR[85], cit. Cocteau ; Lex.[79], ø d.
Add.DDL :
*1803 - «Tout le monde se lève de table, et vole au secours de cette pauvre diablesse étendue de son long les quatre fers en l'air A.A. BeaufortL'Enfant du trou du souffleur, I, 115-6 (Lepetit) - P.E.
*1807 - «Il s'est étalé les quatre fers en l'air. Au propre, se dit d'un cheval abattu ; au figuré, et en riant, d'une personne qui tombe à la renverse.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, I, 381 (s.v. fer) (Slatkine) - P.E.
*1810 - «JOCRISSE-Maître, entrant par le côté droit, et avec son habit tout abîmé de poussière. Comm' me v'la fait ! FANCHETTE. O mon dieu ! not' maître, où vous êtes vous fourré ? JOCRISSE-Maître. C'est-un sort !... je viens d' m'étaler sur la place aux veaux... J'ai tombé les quatre fers en l'air... Heureusement ce n'est que d' la poussière... Donne-moi quelques coups...» SewrinJocrisse-maître et Jocrisse-valet, 9 (Masson) - P.E.
fers (les quatre - en l'air) loc. adv. non conv. ESPACE/LIEU/FORME "fig. : pour une personne" - BEI (tomber -), 17e ; DDL 32, 1803, Beaufort ; DEL, cit. Balzac [1839-47] ; GLLF, cit. Mérimée ; L, ø d ; TLF, cit. Courteline, 1888 ; GR[85], cit. Cocteau.
1649 - «Et le drôle auroit eu la baye, / Sans vne dangereuse playe / Qui le faisant tournebouler, / Luy mit les quatre fers en l'air L. RicherL'Ovide bouffon, I, 55 (Loyson) - P.E.
1665 - «De ce coup, qui presque l'assomme, / Il est forcé de s'en aller / Les quatre fers ensemble en l'air Robinet, in Les Continuateurs de Loret, 114a (Morgand et Fatout) - P.E.
1690 - FuretièreDict. - R. L. rom., 53, 551.
1690 - «PIERROT. Hé fy, Monsieur ! faut-il être comme cela homicide de sa vie ? Le Médecin vous a dit mille fois, qu'une mirancolie étoit capable de vous jetter les quatre fers en l'air [Fatouville], La Fille sçavante, in GherardiLe Théâtre ital., III, 54 (Braakman) - P.E.
*v. 1772 - «[...] est ce quon zenlève comme ca zune demoiselle du beau sesque en travers par le milieu les (jambes) quatre fers en lair Beaumarchais, Jean-Bête à la foire, in BeaumarchaisParades, brouillon, 287 (S.E.D.E.S.) - P.E.
*1787 - «Il ne pensait à rien lorsqu'un carrosse, qui était arrêté dans la contre-allée, à la porte d'une maison, est parti tout à coup, l'a frappé du timon dans les côtes, et l'a jeté les quatre fers en l'air ; le suppliant a bien vite recommandé son âme à Dieu, car il s'est cru mort [...]» Requête de D. Topineau, in Grimm, etc.Corresp. litt., XV, 40 (Garnier) - P.E.
fers (ne pas valoir les quatre - d'un chien) loc. verb. non conv. VALEUR "être sans intérêt" - DDL 32, 1791, Hébert [repris in DEL] ; GLLF, TLF, cit. Maupassant, 1883 ; GR[85], ø d.
1750 - «"[...] C'était un enjôleur de filles [...] : il s'enivrait fréquemment et devait tout à son voisinage. [...] ma foi, il ne valait pas les quatre fers d'un chien."» L.-Ch. Fougeret de MonbronMargot la ravaudeuse, 700 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
feu (faire - des deux pieds de devant) loc. verb. non conv.  ACTION  "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1840 - «Ah bah ! vous pouvez des fois rencontrer des petites actrices gentilles, des jeunes lapins ferrés sur la chose du mélodrame, qui feront feu des deux pieds de devant et qui mèneront la voiture au pas de course... hop !» Rochefort et Carmouche, La Mère Saint-Martin, ii, in Répertoire dram., IV (Henriot-Beck) - T.W.
feu (faire - des quatre pieds) loc. verb. non conv.  ACTION  "fig." - FEW, 1829, Boiste ; L, DG, ø d ; absent TLF.
Add.DDL
*1819 - «[...] employer tous les moyens de succès.» BoisteDict. , (s.v. feu.)
*1840 - «Crac ! le chemin de fer d'Orléans me tombe comme une tuile... Je veux faire feu des quatre pieds Bayard et Dumanoir, Les Guêpes, iv, in Répertoire dram., IV (Henriot-Beck) - T.W.
feu (faire - des quatre pieds) loc. verb. non conv.  ACTION  "fig." - DDL 3, 1819, Boiste ; FEW (3, 655b), 1829, Boiste ; TLF, cit. Mérimée, 1870 ; L, DG, ø d ; GLLF, 1935, Acad. ; R, Lex.[75] (-fers), ø d.
1793 - Hébert, Le Père Duchesne, n° 325, 2, in G. WalterHébert et le Père Duchesne, Lexique de la langue d'Hébert (Janin) - P.E.
1815 - «Cirque olympique. - Les directeurs de ce théatre font feu des quatre pieds pour appeler le public.» Le Nain jaune, n° 30, 155 - P.E.
feu (faire - des quatre pieds) loc. verb. non conv.  ACTION  "fig." - DDL 3, 1819, Boiste ; FEW (3, 655b), 1829, Boiste ; TLF, cit. Mérimée, 1870 ; L, DG, ø d ; GLLF, 1935, Acad. ; R, Lex.[75] (-fers), ø d.
• faire feu des quatre pattes
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1805 - «Est-ce qu'on vient faire feu des quattre pattes chez un homme dont la femme est sur la paille ?» Le Père Lantimèche, 41 (Basset et Martin) - P.E.
fois (plutôt deux - qu'une) loc. phrast. non conv. TEMPS "très souvent" - DELF, GR[85], ø d ; absent TLF.
1789 - «Il s'est emporté comme un Furieux, et m'a dit, que nous étions tous... Voilà quelles sont les scènes que j'ai, plutôt deux-fois qu'une, chaque jour.» Restif de La BretonneIngénue Saxancour, 342 (10-18) - P.E.
fois (plutôt deux - qu'une) loc. phrast. non conv. TEMPS - TLF, cit. Dupanloup, 1851 ; GR[85], DEL, ø d.
Add.DDL 32 (1789, Restif de La Bretonne)
*1812 - «LABRANCHE, froidement. Monsieur voudra bien observer que ses créanciers y viennent, par jour, plutôt deux fois qu'une Merle et BrazierLe Ci-devant jeune homme, 5 (Masson) - P.E.
gauches (avoir deux mains -) loc. verb. non conv. CARACT. "être maladroit" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. avoir deux bras gauches : GLLF, cit. Rivarol
1829 - «Avant de modifier les instrumens, examinons donc les mains de l'opérateur, et si, au lieu d'être ambidextre, il a deux mains gauches, laissons les instrumens tels qu'ils sont, et gardons-nous de faire tomber nos reproches sur l'invention.» La Lancette fr., n° 5, 2 juill., 18b - P.E.
gouttes d'eau (se ressembler comme deux -) loc. verb. ÊTRE - GR[85], 1664 ; FEW (11, 625a), BEI, 1690, Fur. ; DEL, 17e ; TLF, 1798, Acad. ; L, GLLF, ø d.
1619 - «Quand le vieillard estoit seul elle luy disoit que i'estois luy tout craché, & que nous nous ressemblions comme deux gouttes d'eau [Chapelain], trad. : [Aleman]Le Gueux, 36 (De la Mare) - P.E.
gouttes d'eau (se ressembler comme deux -) loc. verb. ÊTRE - GR[85], 1664 ; FEW (11, 625a), BEI, 1690, Fur. ; DEL, 17e ; TLF, 1798, Acad. ; L, GLLF, ø d.
• ressembler comme deux gouttes d'eau à qqn
  - GR[85], 1671, Mme de Sév. ; L (cit.), FEW (4, 344b), 1715, Mme de Maintenon ; TLF, cit. Balzac, 1835 ; DEL, cit. Balzac, 1837.
v. 1624 - «Pardonnez moy, Monsieur, je vous prenois pour le plus beau Gentilhomme de la terre, à qui vous ressemblez comme deux gouttes d'eau [...]» Les Ramonneurs, 41 (Ed. A. Gill, Didier, STFM) - P.E.
grand deux loc. nom. m. INDUSTR. ALIM.  "pain de sucre" - absent TLF.
Add.DDL
*1873 - «Grand [...] deux m. ; vierpfündiger Zuckerhut ; Loaf of sugar of four pounds.» TolhausenDict. technologique fr.-all.-angl., 455 (Tauchnitz) - P.E.
grand deux loc. nom. m. INDUSTR. ALIM.  "pain de sucre" - DDL 12, 1873, Tolhausen ; absent TLF.
1834 - «GRAND-DEUX s.m. Nom qu'on donne, dans les raffineries, à Un pain de sucre du poids de deux kilogrammes.» RaymondSuppl. au dict. de l'Acad. - P.E.
guichets (épouser entre les deux -) loc. verb. FAMILLE  "par contrainte" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1773 - «Ni la protection du magistrat, ni toutes les démarches du commissaire ne purent empêcher cette affaire de suivre le cours de la justice ; mais comme la fille et ses parens étaient mal famés, je n' épousai pas entre les deux guichets. On me condamna à une amende considérable, aux frais de gésine, et à pourvoir à la subsistance et à l'éducation d'un enfant provenu des faits et gestes de mon ami le chevalier de Saint-Ouen, dont il était le portrait en miniature.» DiderotJacques le fataliste, t. 2, 293-4 (1796) - R.R.
Henri Deux loc. adj.  Anthroponymesur Henri IIHIST. MOEURS  MODE  "pour une personne" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1883 - «M. Grévy aîné est parti pour Chenonceaux [...] il se dit à part soi [...] Suis-je assez galbeux, suis-je assez pschutt comme disent maintenant les petits journaux : Suis-je assez Henri Deux Le Triboulet, 1er avr., 4a - TGLF
jeu (à deux de -) loc. adv. TENNIS - GLLF, ø d ; absent TLF.
1936 - «Si les deux adversaires ont gagné chacun cinq jeux, on appelle 'à deux de jeux'.»Règlement de la Fédération fr. de lawn-tennis - IGLF
jeudis (la semaine des quatre -) loc. nom. f. non conv. TEMPS - FEW (11, 483a), GLLF, DEL, BEI, 1867, Delv. ; TLF, cit. Aymé, 1933 ; GR[85], ø d.
• la semaine des trois jeudis
  - GLLF, 1585, Cholières ; L, Cholières ; FEW, 1640, Oudin ; DEL, Oudin ; GR[85], cit. Balzac ; TLF, ø d.
1532 - «Au moys de octobre, ce me semble, ou bien de septembre (affin que je ne erre) fut la sepmaine, tant renommée par les annales, qu'on nomme la sepmaine des troys Jeudys : car il y en eut troys, à cause des irréguliers bissextes, que la lune varia de son cours plus de cinq toizes.» RabelaisPantagruel, 10 (Droz) - P.E.
liards (à/de deux -) loc. adj. non conv. VALEUR "fig." - L (de deux -), cit. Volt., 1739 ; absent TLF.
v. 1714 - «Ce mot fâcha Oménée ; il lui donna de son poing fermé, un petit coup dans l'Estomac, & lui dit : hola hé ! petit homme à deux liards, que dis-tu là ?» MarivauxLe Télémaque travesti, 230 (Droz) - P.E.
main (être comme les deux doigts de la -) loc. verb. RELAT. - L, DDL 13, 1680, Mme de Sév. ; FEW (6/I, 287a), 1690, Fur. ; DG, R, GLLF, PR[77], ø d.unis ainsi que - : TLF, cit. Barante, 1821-24.
1640 - «estre comme les deux Doigts de la main .i. grands amis OudinCuriositez fr., 167 (Slatkine) - P.E.
main (être comme les deux doigts de la -), main (être les deux doigts de la -) loc. verb. RELAT.  "s'entendre parfaitement" - FEW (6/I, 287a), 1690, Fur. ; DG, GLLF, PR[73], TLF, ø d.
Compl.L (Mme de Sév.)
*1680 - «Vous êtes présentement les deux doigts de la main ; s'il abusoit de cette réconciliation, je vous conseillerois de vous rebrouiller [...]» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 6 août, II, 809 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
mains (prendre son/sa ... à deux -) loc. verb. non conv. CARACT. "fig." - prendre son courage à deux mains : FEW (2, 1175b), DELF, 1835, Acad. ; TLF, cit. Hugo, 1859 ; DG, ø d ; Lex.[79], cit. Triolet ; GLLF, GR[85], ø d.
1792 - «La mère Duchesne. Faut en vérité prendre sa patience à deux mains, pour entendre des jeanfoutreries pareilles !» Etrennes de la mère Duchesne, 36 (Crapart) - P.E.
mains (à deux - trois coeurs) loc. adv. non conv. ACTION "avec zèle" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1791 - «Ce pauvre bougre de Villequier étoit là, foutu dans un fauteuil, où y vous dormoit à deux mains trois coeurs. [...] on vous leur foutroit du nerf de boeuf à deux mains trois coeurs [...]» Le Père Duchesne fout une perruque à sa bougre de famille, in Le Véritable P. Duchesne f., 4 et 7 - P.E.
1807 - «Faire quelque chose à deux mains trois coeurs. Pour dire, avec zèle et empressement ; de tout coeur.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, II, 95 (Slatkine) - P.E.
marche à deux temps loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Une autre méthode consiste dans la marche dite 'à trois temps' dans laquelle l'effort des bras est encore plus utilisé [...] Avec cette marche, on avance plus rapidement, et les bons skieurs l'emploient parfois aussi dans les excursions. Ceci s'applique encore plus à la marche à deux temps moderne dans laquelle on utilise non seulement la force des bras mais toute la musculature du ventre et du dos.» Trad. : A. Fanck et H. SchneiderLes Merveilles du ski, 50 (Fasquelle) - A.D.
1934 - «Que la marche s'effectue à deux ou à trois temps les skis devant glisser en avant sans jamais quitter la surface de la neige, il en résulte que, somme toute, 'pour les skieurs, les bras et les bâtons remplissent le rôle que les membres postérieurs jouent chez les quadrupèdes [...]' (Zarn et Barblan).» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, n° 7, 107 - M.J.
moteur à quatre temps loc. nom. m. MÉCAN. - TLF, 1889, Dürr ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
1886 - DürrMoteur à gaz et à pétrole, Brevet d'invention - Fr. mod., 42, 358.
nouer les deux bouts loc. verb. non conv.  ARGENT  "fig." - TLF, 1840, Proudhon ; FEW, 1850, Balzac.
*1846 - «[...] je donne à ma fille une vingtaine de mille francs pour qu'elle puisse nouer les deux bouts BalzacLa Cousine Bette, XII, 34 (SEB) - J.H.-P.W.
*1846 - «/Bette / : Au moins je tâche de nouer là les deux bouts, et d'empêcher que mon cousin ne mange trop d'argent [...]» BalzacLa Cousine Bette, 192 - IGLF
oeil : entre quatre z'yeux  loc. adv. non conv.  RELAT. - DELF (entre quatre-z-yeux), cit. Giono ; Lex.[75] (entre quat' z' yeux), PR[77] (entre quatre-z-yeux), ø d entre quatre yeux : FEW (7, 313a), GLLF, TLF, 1690, Fur. ; L, DG, R, ø d ; entre quatres yeux : FEW, GLLF, DELF, 1798, Acad
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1740 - «Je ne lui en donnais que pour son argent, par l'inutilité qu'il y aurait eu de le pousser à un certain point entre quatre-z-yeux, mais demain qu'il y aura grande compagnie, je l'attends.» PironOeuvres posthumes, 77 (Dentu) - P.E.
*1795 - «JOCRISSE [...] j' voudrions avoir avec vous une séance entre quatre z'yeux pour parler d'affaires.» GoufféLes Deux Jocrisses, 8 (Barba) - P.E.
oreilles (dormir sur ses deux -) loc. verb. non conv. AFFECT. "fig." - BEI, déb.19e ; DEL, cit. Céline ; GR[85], cit. Sartre ; GLLF, ø d - sur les - : TLF, 1835, Acad. ; L, ø d
1829 - «M. Bégin pense qu'un chirurgien dormira mieux sur ses deux oreilles, quand, après une opération, il aura fait la ligature, que lorsqu'il aura fait la torsion [...]» La Lancette fr., n° 15, 25 juill., 59a - P.E.
oreilles (fendre les - en quatre à qqn) loc. verb. non conv. RELAT. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1795 - «Grognon. Passe donc ton chemin, gueule d'enfer, tu me fends les oreilles en quatre, avec tes poumons de cheval. C'est pas le Pérou que ton Bon Homme Richard !» Journ. du bon homme Richard, n° 3, messidor an 3, 17 - P.E.
pain de quatre livres loc. nom. m. BOULANG. - TLF, ø d.
1770 - «[...] je ferais fusilier le premier qui s'aviserait d'emporter un pain de quatre livres hors des portes. [...] Le résultat de tout ce spectacle horrible a été pour moi cette vérité très simple, c'est que les hommes tant que vous ne pouvez pas l'empêcher, suivent le pain partout où il est : de sorte que s'il ne restait qu'un pain de quatre livres dans une ville, on y verrait une procession assez curieuse, elle serait à rebours des autres.» Abbé F. GalianiDialogues sur le commerce des bleds, 39 et 55 - FXT
1783 - «Quand on fait l'inventaire au quatrieme étage, le boulanger voisin se présente réclamant le prix de sept à huit pains de quatre livres L.-S. MercierTableau de Paris, t. 5-8, 130 - FXT
1793 - «Les boulangers de Paris demandent le rapport de l'arrêté qui fixe à douze sous le prix du pain de quatre livres Gazette nationale, n° 42, 11 févr., 193c - P.E.
1793 - «Après avoir tant jetté de pains de quatre livres à l'eau [...].» HébertLe Père Duchesne, n° 284, 6 (EDHIS) - P.E.
parler deux mots loc. verb. RELAT. "s'entretenir brièvement" - GR[85], cit. Corn. [1636] [en phrase nominale] ; absent TLF.
v. 1529 - «Sire chevalier, or allons encommancer nostre combat. - Et Tristan dit : S'il me plaist, mays avant vould[rois] je parler deux mots a la belle pucelle.» P. SalaTristan, 149 (Droz-Minard, 1958) - P.E.
pas de quatre loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «Si on augmente à trois le nombre des pas marchés, on fait alors un pas de quatre P. SchnaidtLa Technique du ski, 23 (Genève, Sonor) - C.T.
pattes (à quatre -) loc. adv. MOUV. "en parlant d'une personne" - DLMF 1 (aller a .iiij. pattez), Saladin [v.1465] ; FEW (8, 30a), DEL, GLLF, TLF, DHR, 1611, Cotgr.
1538 - «[...] si dadventure, je ne tumboye en ung fossé en la suyvant [la vérité], & que je me rompisse une jambe au moyen de quoy je fusse contrainct de la suyvre à quatre pattes, ou avec des potences ou guynettes [...]» Le Disciple de Pantagruel, 2 (Nizet, STFM) - P.E.
1605 - «Me de Montglat luy dict : "Mr, elle court plus fort que vous ?" D. "Me ga si si j'eté (j'estois) à quate pate je couré(ois) bien pu for je la rataperai (rataperois) bien ; me ga envoié queri Cavalon", son chien [...]» J. HéroardJourn., 802 (Fayard) - P.E.
pelés (quatre - et un tondu) loc. nom. m. non conv.  MESURE - FEW (8, 484a), GLLF, Lex.[75], PR[77], DELF, 1798 ; L, ø d ; R, cit. A. France.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1790 - «Ils sont la quatre pelés et un tondu [...]» Jean Bart, numéro 103, 4 - P.E.
*1791 - «La mère Duchesne. [...] i vous mettont à la place un tas de grigoux qu' ça fait peur, et qu'i sont-là quatr' pelés et un tondu pour bougonner c't'office ; et pis faut voir après tout c' choeur qu'est rempli d'une crapulité, bon Dieu ! un tas d' pouilleux, avec leux sabots, qu'on s' croit dans l'église de Bicêtre !» [Buée]De par la mère Duchesne, 26 (s.l.n.d.) - P.E.
pendre : ça lui pend au nez comme un sifflet de deux ronds / sous loc. phrast. non conv. PHRASÉOL.  TEMPS "[de qqch. de fâcheux] être imminent" - BEI, déb. 20e ; DArg., cit. Lefèvre, 1955 ; DFNC, 20e ; DEL, GR[85], ø d ; absent TLF.
1919 - «[...] oui, mon vieux, elle t'épousera ! Cela te pend au nez comme un sifflet de deux sous ClaudelL'Ours et la Lune, 614 - FXT
pendre : ça lui pend au nez comme un sifflet de deux ronds / sous loc. phrast. non conv. PHRASÉOL.  TEMPS "[de qqch. de fâcheux] être imminent" - BEI, déb. 20e ; DArg., cit. Lefèvre, 1955 ; DFNC, 20e ; DEL, GR[85], ø d ; absent TLF.
• ... de quatre sous
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1899 - «DÉSIRÉE. Surtout qu'il ne dit pas comment les choses se sont passées. Car il le savait très bien, que ça lui pendait au nez comme un sifflet de quatre sous. Raconte donc un peu à monsieur comment les choses se sont passées ; non, mais raconte-le donc pour voir.» Courteline, L'Affaire Champignon, in CourtelineThéâtre..., 885-6 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
pot à deux anses (faire le -) loc. verb. non conv. CARACT. "prendre une attitude de défi, de colère" - FEW (24, 633b), 1552, Est. ; L, ø d ; GR[85], cit. Zola ; TLF, 19e faire le panier - : BEI, déb.17e
Compl.DEL (même texte, ø d)
*1623 - «Là dessus il luy deduisit les fraudes et les usures du defunct Sire, ce qui la mit en colere davantage. Comment, vilain, dit elle en faisant le pot à deux anses, tu es donc si audacieux que de medire [...]» SorelHist. comique de Francion, 98 (Garnier-Flammarion) - P.E.
progression quatre pattes loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «La méthode allemande préconisait la progression 'quatre pattes', où le corps prenait une position ventrale, à la montée comme à la descente. Ce mouvement créait une certaine appréhension chez le leader et le troisième chargés d'assurer le second. La position allongée du corps provoque une certaine instabilité sur la glace pure.» La Montagne et alpinisme, numéro 62, avr., 46 - C.T.
quarante-deux (être sur son -) loc. verb. non conv. TOILETTE "être bien habillé" - BEI, 1867, Delv. ; absent TLF.
1846 - «FANFINETTE. Attendez ! v'là le plus drôle ! je me requinque dar, dar... et je descends sur mon quarante-deux !... je trouve en bas... un équipage flambant... deux chevaux... un peu chouettes !... et qui, dedans ? M. chose, M. Bonhomme, votre oncle, qui me fait signe de monter.» Mélesville et CarmoucheLe Bonhomme Richard, 47 (M. Lévy) - P.E.
quatre n.m. JEUX CARTES  "carte à jouer" - TLF, 1671, Pomey ; FEW (2, 1440a), 1679, Rich. ; GLLF, 1690, Fur. ; L, DG, Lex.[79], GR[85], ø d.
1571 - «LVP. Voilà deux paires de chartes entieres, l'vne est d'Espaigne, et l'autre de France. VAL. Ceste d'Espagne ne semble pas bonne. LV. Pourquoy ? VA. Parce que les dix y desfaillent. [...] En vne chacunne famille, il y a le Roy, la Royne, le Cheualier, l'as, le deux, le trois, le quatre, le cinq, le six, le sept, le huit, et le neuf. Les Françoises ont aussi les dix [...]» [B. Jamin], trad. : J.L. VivesLes Dialogues, Pv verso - Pvi recto (Cuzman) - P.E.
quatre adj. ORGANISATION/RELATION "quatrième" - L, GLLF, 1869 ; GR[85], TLF, ø d.
1649 - «De la procession banale / Qu'on fait tous les ans générale / A tel jour que le jour présent, / A cause du retour plaisant / De Paris en l'obéissance / De Henri quatre, roi de France.» Saint-JulienLes Courriers de la Fronde, II, 272 (Jannet) - P.E.
1652 - «Adieu ! renommé Henry quatre : / Je croy que le coeur te fait mal / Lorsque dessus ton grand cheval, / Voyant les François s'entrebatre, / Tu dis en soûpirant ou peut-estre en courroux : / 'Ventre Saint Gris ! les pauvres fouls !'» ScarronPoésies diverses, II, 54 (Didier, STFM) - P.E.
1660 - «La Veuve du Duc de Sully, / Qui fut si Grand sous Henry Quatre [...]» J. LoretLa Muze hist., III, 150 (Daffis) - P.E.
1665 - «PHILIPE Quatre, Roy d'Espagne [...]» Mayolas, in Les Continuateurs de Loret, I, 192 (Morgand et Fatout) - P.E.
1682 - «[...] sous l'Empereur Charles Quatre A. NicolasSi la torture est un moyen seur à vérifier les crimes secrets, 157 (Laffitte Reprints) - P.E.
1752 - «QUATRE, adj. [...] se met aussi pour quatrième. Henri Quatre Dict. univ. de Trévoux - TGLPF
1768 - «[...] comme vous avez déjà rendu divinement le rôle de la petite Paysanne dans Henri quatre, nous vous prions de le jouer encore aujourd'hui [...]» ColléLe Bouquet de Thalie, 59-60 (Gueffier) - P.E.
quatre n.m. CHRONOL. "dans une date" - GLLF, DHR, 1692, Mme de Maintenon ; TLF, 1694, Mme de Maintenon.
1645 - «[...] que la sentence contradictoirement donnée entre les partyes le quatre dudict moys d'avril fust executée [...]» Sentence, in M. Jurgens et E. Maxfield-MillerCent ans de recherches sur Molière, 272 (Impr. nat.) - P.E.
1645 - «Le quatre aoust VICXLV.» Arrêt du Parlement, in R. d'hist. du théâtre, n° 4, 353 (1972) - P.E.
1650 - «Ieudy quatre, sortant de table [...]» Le Courrier burlesque, in C. MoreauChoix de mazarinades, II, 108 (Johnson) - P.E.
quatre (aller à -) loc. verb. MOUV.  "marcher à 4 pattes" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1904 - «Par moment il [le vent] nous abat littéralement et il faut se tenir à l'arête ou aller 'à quatre' pour n'être pas emporté.» Echo des Alpes, numéro 6, 205 - C.T.
quatre (se mettre en - pour qqn) loc. verb. non conv. RELAT. - TLF, 1636, Corn. ; DEL, BEI, 1640, Oudin ; FEW (2, 1440b), GLLF, 1656, Oudin ; L, cit. Corn. ; GR[85], cit. Balzac.
1633 - «PHILIPPIN. Vous n'avez qu'à commander, je me mettrois en quatre et ferois de la fausse monnoye pour vous ; je prendrois la lune avec les dents ; je ferois de necessité vertu pour vostre service.» Cramail, La Comédie de proverbes, in E. FournierLe Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 203b (Laplace, Sanchez) - P.E.
quatre de piquet n.m. MAR.  "sorte de châtiment" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1833 - «Le maître ordonne d'appliquer au mutin un quatre de piquet pour sa bien-venue, et pour lui donner une idée de la discipline à laquelle il faudra qu'il s'habitue. Quatre petits pieux sont fichés en terre ; on renverse le patient à plat-ventre, et de vigoureux esclaves attachent chaque main et chaque pied du récalcitrant au pieu qui correspond à chacun de ses membres. L'exécuteur est prêt ; le fouet du supplice est levé : il n'y a plus qu'à ôter à la victime le vêtement qui cache la partie charnue sur laquelle doit tomber le châtiment.» E. CorbièreLa Mer et les marins, part. V, ch. 6, 260 - R.R.
quatre heures (coup de -) loc. nom. m. non conv.  TEMPS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1879 - «Mais comment voulez-vous que ceux qui suent d'ahan des douze ou treize heures par jour, s'interrompant à peine pour souffler un brin et humer 'le coup de quatre heures' prennent le loisir de lire quatre feuilles, si bien remplies que vous les supposiez ?»E. Gautier, let. à Vallès, 21 juill., 252 (Delfau) - J.Q.
quatre mille loc. nom. m. ALP. - RSp., 1923, Arlaud ; absent TLF.
1919 - «Les grands '4000' réputés fournissent des courses épuisantes dont on ne peut faire son ordinaire [...]» La Montagne, numéro 139, nov.-déc., 264 - C.T.
quatre sous (de -) loc. adj. non conv.  VALEUR  "fig." - TLF, cit. Mirebeau, 1900 ; PR[72], ø d.
1867 - «Quatre-sous (De). Etalon à l'aide duquel le peuple apprécie la valeur des choses - qui n'en ont pas pour lui.»DelvauDict. - IGLF
1874 - «[...] comme le tambour en tête de son régiment, nous allons annoncer avec notre sifflet de quatre sous l'avant-garde de votre armée, le Coming P. !»Vallès, in The Coming P., nov., 364 (Delfau) - J.Q.
quatre temps loc. nom. m. MÉCAN. - PR[77], ø d ; absent TLF.
1912 - «Un quatre temps poussé a [...] avalé une prodigieuse quantité de combustible [...]» La Vie automobile, 432 - Fr. mod., 43, 53.
quatre-fruits n.m. BOISSON "par ell., liqueur" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. ratafia des quatre-fruits : DDL 20, 1812, Viard ; GR[85], ø d.
1806 - «[...] ses liqueurs sont très-agréables, et dignes de figurer sur les tables ordinaires. De ce nombre sont les Quatre-Fruits et le Noyau, dont on a été passablement satisfait à notre dernière réunion.» Journ. des gourmands et des belles, avr., 87 - P.E.
quatre-s-yeux (gazelle -) loc. nom. f. MAMM.  "zool." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1802 - «La gazelle, nommée en langue chingoulas, peuple Candian de l'île de Ceylan, Nal aminau, et mot à mot petit cerf quatre-s-yeux [...] La gazelle quatre-s-yeux, je me sers du nom indien, est extrêmement vive ; elle ne sait aller que par saut [...] On ne saurait proposer au sexe aimable quelque chose de plus joli, qui lui soit plus allégorique que cette miniature, formée des mains de la nature, et dont la douceur est le partage.» A. Le Gou de Flaix, in J.F. Charpentier-CossignyMoyens d'amélioration [...] proposés [...] aux habitans des colonies, III, 82-83 (1803) - J.Hé.
quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent loc. adv. non conv. MESURE "presque toujours" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. - chances sur cent : TLF, cit. Flaubert, 1854
1824 - «Cependant, si je ne la trouve pas bonne, je le dis, et quand je n'ai pas raison, c-à-d quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent, j'en suis quitte pour m'entendre répondre, mais très amicalement, que je n'y entends rien [...]» V. JacquemontLetters to Achille Chaper, 33 (The American philosophical Society) - P.E.
quatre-vingt-neuvièmement adv. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1917 - «[...] nous nous remémorons prudemment, sévèrement, quatre-vingt-neuvièmement, que la Révolution, ayant condamné tout ce qui fleurait le droit divin, a, par devant l'histoire, jeté dans le même panier la couronne de Louis et le front de Chénier.» Saint-Pol Roux, in Mercure de France, numéro 450, 16 mars, 227 - P.E.
quatre-vingt-treizard n.m. HIST. FR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1884 - «Les quatre-vingt-treizards peuvent cracher sur les étudieurs des questions sociales, déclarant qu'ils préfèrent leur ignorance puritaine à un savoir qui mène à la trahison.» VallèsLe Cri du Peuple, 27 janv., 319-20 (Ed. fr. réunis, 1953) - B.N.
queue (avoir deux trous sous la -) loc. verb. non conv. SEXE ET ÂGE - BEI, 1640, Oudin ; absent TLF.
• avoir deux pertuis sous la queue
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1584 - «LOYS. Si est-ce que les dames ont beaucoup de finesse, et n'y a au monde malice par dessus celle de la femme. Il se faut garder du devant d'un toreau, du derrière d'une mulle et de tous costez d'une femme. Puis fiez-vous à qui a deux pertuis sous la queuë F. d'Amboise, Les Neapolitaines, in Anc. théâtre fr., VII, 283 (Jannet) - P.E.
ratafia de quatre fruits, ratafia des quatre fruits loc. nom. m. BOISSON  "liqueur" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1812 - «Ratafia de quatre fruits A. ViardLe Cuisinier impérial, 428 (6e éd.) - R.R.
1814 - «Ratafia des quatre Fruits A. BeauvilliersL'Art du cuisinier, t. 2, 312 - R.R.
1833 - « - Oui, deux bouteilles d'eau-de-vie toute douce comme du ratafia des quatre-fruits [...] Nom d'une liqueur très-connue dans le pays.» E. CorbièreLa Mer et les marins, part. 3, ch. 4, 113 - R.R.
regarder (y - à deux fois) loc. verb. non conv. ÉVÉN. "se montrer circonspect" - GLLF, av.1778, Rousseau ; DEL, Rousseau ; FEW (17, 510b), 1835, Acad. ; L, TLF, GR[85], ø d.
1531 - «Etiam atque etiam [...] Prenés y bien garde, regardés y a deux fois R. EstienneDictionarium, 260 verso - P.E.
1584 - «BASILE [...] Je m'en vay voir si je pourray parler à elle, vienne qui plante. FRANCOISE. Regardez-y bien à deux fois, et que pour un mal vous ne luy en donniez deux.» O. de TurnèbeLes Contens, 122 (Didier, STFM) - P.E.
ressembler comme deux gouttes d'eau à loc. verb. ÊTRE - L, FEW (4, 344b), 1715 ; TLF, cit. Balzac, 1835. se - : FEW (11, 625a), 1690, Fur. ; TLF, cit. Acad. 1798-1932 ; DG, PR[67], ø d.
1664 - «[...] des créatures qui seront sorties de moi, de petites figurines qui me ressembleront comme deux gouttes d'eau MolièreLe Mariage forcé, i - F.N.
1676 - «Je ressemble comme deux gouttes d'eau à votre bellissime Mme de SévignéLet., let. à Mme de Grignan, 5 août, II, 164 (Gallimard) - F.N.
1677 - «[...] il ressembloit comme deux gouttes d'eau à un petit homme qui se portoit parfaitement bien [...]» Mme de SévignéLet., 25 août, II, 337 ; cf. 816, 886 et III, 790 (Gallimard) - F.N.
av. 1693 - «Je ressemble comme deux gouttes d'eau à une femme ensorcellée.» Mme de La Fayette, in Lar. GDU, (s.v. ressembler) (1875)
rester comme deux rouleaux de chatterton (en -) loc. verb. plais.  AFFECT.  "en rester stupéfait" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Un peu de gaz, s.v.p., mademoiselle, faut tomber sur le poil de la seconde Vallée, qui va en rester comme deux rouleaux de chatterton [...]» R. Dieudonné, Isabelle au volant, in Le Miroir des sports, 17 mars, 165a - G.S.
saigner (se - des quatre membres) loc. verb. non conv. ARGENT "fig." - TLF (- aux quatre membres), cit. Maupassant, 1885 ; BEI, 1946, Guérin ; FEW (11, 158a ; rég.), ø d.
1871 - «Mme BALBU. - Comme j'y ai dit : Du moment que vous allez de ce train-là, ça ne sera pas not' chemise, l'année prochaine, qui faudra vous donner, mais not' sang ; et encore ! Mme PRIEURE. - Et dire qu'à toute cette vermine-là, si l'on ne se saigne pas des quat' membres, passé dix heures, y vous font coucher dans la rue !» H. Monnier, Les Etrennes, in Almanach comique [...] pour 1871-1872, 37 (Pagnerre) - P.E.
saisons (légumes des quatre -) loc. nom. m. pl. COMM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. marchande des quatre saisons : FEW (6/II, 7a), 1842, Compl. Acad. ; TLF, cit. Balzac, 1846 ; GLLF, 1875, Lar. ; GR[85], cit. Proust
1828 - «[...] cette femme [...] est marchande de légumes dits des quatre saisons, et passe sa vie à parcourir les rues de Paris, sa marchandise sur le dos, et criant aussi haut qu'elle peut [...]» La Lancette française, n° 18, 11 déc., 70a - P.E.
sous (comme quatre -) loc. adv. non conv. TOILETTE "mal, sans soin" - TLF, cit. Zola, 1885 ; DEL, cit. Zola ; FEW (12, 51a ; rég.), GLLF, GR[85], ø d.
• comme quatre sols
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1752 - «Elle est couverte de diamans et des habits roide d'or. La notre a l'air d'une dame ruinée à côté. Sa maison a l'air d'un vieux chateau, et elle est faite comme quatre sol Mme de Graffigny, let., 4 janv., in HelvétiusCorresp. gén., I, 267 (University of Toronto Press) - P.E.
sous (comme quatre -) loc. adv. non conv. TOILETTE "mal, sans soin" - TLF, cit. Zola, 1885 ; DEL, cit. Zola ; FEW (12, 51a ; rég.), GLLF, GR[85], ø d.
1807 - «Il est fait comme quatre sous. Pour dire malproprement vêtu, mal arrangé ; ses vêtemens sont tout en désordre.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, II, 346 (Slatkine) - P.E.
sous (de deux -) loc. adj. péjor. VALEUR "de peu de valeur" - DDL 16, 1900, Willy ; GLLF, GR[85], TLF, ø d.
1791 - «Sans inviolabilité, vous n'avez pas un Roi, vous avez un chénapant à qui le premier cuistre pourra chercher une foutu quérelle d'Allemand, de qui le premier scélérat ambitieux voudra manger la soupe royale, un pauvre sire de deux sous, à qui il fera mille tours, et tendra cent pièges pour le foutre à bas.» [Lemaire]116e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 6 - P.E.
sous (de quatre -) loc. adj. péjor. VALEUR "de peu de valeur" - DDL 6, 1867, Delv. ; GR[85], cit. Duhamel ; GLLF, DELF, TLF, ø d.
1791 - «[...] et c't'assemblée, et tous leux commodités, et tous leux tribunaux d'quat'sous [...]» [Buée]Grand jugement de la mère Duchesne, 9 (Crapart) - P.E.
sous (ficelé comme quatre -) loc. adj. non conv. TOILETTE "mal habillé" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.fait comme quatre sous : DDL 38, 1807, D'Hautel
1909 - «Et l'amour d'enfant, à peine rentrée dans ses appartements, confiait à sa compagne de jeux, la petite Lilie, ébaubie de telles révélations, qu'elle avait cru mourir de rire en voyant la poire de la dame aux cheveux blancs ; que Mme L... était ficelée comme quatre sous et possédait une voix de perroquet ; elle traita une des fidèles de sa mère, en manière de gentillesse, de dromadaire et une autre de grenouille de bénitier, par fine allusion à ses sentiments de piété.» Y. SarceyLa Route du bonheur, part. 3, ch. 1, 303-4 (2e éd., Libr. des Annales) - R.R.
1934 - «Elle est ficelée comme quatre sous, she's a regular guy.» J.E. MansionHarrap's standard French and English dictionary, part. 1 (1963) - R.R.
sous (fichu comme quatre -) loc. adj. non conv. TOILETTE "mal habillé" - TLF, cit. Colette, 1910.
1907 - «FICHU. Habillé. "Être bien ou mal fichu ; fichu comme quatre sous."» H. FranceDict. de la langue verte, 127a (Libr. du Progrès) - TGLPF
sous (ne pas donner quatre - de) loc. verb. non conv. ÉVÉN. "fig." - TLF, cit. Courteline, 1900 ; GR[85], ø d.
1875 - «Il tousse effroyablement. FALINGARD, à part. - Ah ! le malheureux !... je ne donnerais pas quatre sous de son avenir !» Labiche, Un Mouton à l'entresol, in LabicheThéâtre, 1035 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
stemm des deux skis loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «[...] puis on aborde l'étude du 'stem des deux skis' - nouvelle appellation du chasse neige.» La R. du ski, n° 1, janv., 11 - C.T.
technique deux pointes loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «Ce matériel nouveau oblige son utilisateur à souvent progresser à l'aide des pointes antérieures des crampons. Mais sa moindre adhérence dans les pentes très raides, en glace, rocher verglacé et enneigé, contraint le grimpeur à abandonner cette technique 'deux pointes', pour celle moins fatigante, dite 'pieds à plats'.» La Montagne et alpinisme, numéro 62, avr., 48 - C.T.
temps (en deux -) loc. adv. non conv.  TEMPS - TLF, cit. Courteline [1888] ; DELF, ø d en deux temps trois mouvements : TLF, cit. Courteline, 1890 ; R, GLLF, 1959 ; Lex.[75], PR[77], DELF, ø d
1789 - «JAVOTTE. [...] chante-nous ç'a et j' paierons l' rogome une goute que j' pomperons en deux tems La Gazette des Halles, II, 8-9 (Impr. Nyon) - P.E.
1790 - « si ce sacré peigne-cul de façon de prince venoit ici, il foutroit encore en deux temps tout Paris en compote".[...] aussitôt levées nous voilà parties en deux temps [...]» Journ. des Halles, numéro 1, 4 et 6 - P.E.
1801 - «FAGOTIN. La cause de l'accident arrivé à votre bête, not' bourgeois, je vais vous le conter en deux tems : j'étais si confusionné de me voir dépassé par ces criquets de tout à l'heure, que je l'ai battue, j' dis battue...» DuvalFagotin, 10-11 (Véniard) - P.E.
1804 - «Détale donc zen deux tems, au galop, / Si t'as queuq' pitié pour ta hure.» DuvalLanguille de Melun, 23 (Cavanagh) - P.E.
1824 - «GEORGES. [...] Tu me refuseras pas un demi-septier. LEONARD. En deux temps, sur le comptoir. GEORGES. Foi d'homme ! sans plus. LEONARD. Marche, ça va.» Ferdinand et SimonninLe Porteur d'eau, 6 (Bézou) - P.E.
1835 - «C'est décidé, reprit François ; requinquez-vous en deux temps, et après, en route !» E. GuérinUne Fille du peuple et une demoiselle du monde, I, 121-2 (Lachapelle) - P.E.
une (de deux choses l'-, ou ..., ou ...) loc. ORGANISATION/RELATION - BEI, déb.17e ; DEL, cit. Sorel ; TLF, cit. Dumas, 1846 ; L, FEW (14, 55a), GLLF, 1872 ; GR[85], ø d.
1537 - «Et (veu les faultes infinies / Dont leurs Epistres sont fournies,) / Il convient de deux choses l'une ; / Ou qu'ilz sont troublez de La lune, / Ou qu'ilz cuydent qu'en jugement / Le monde (comme eulx) est Jument.» C. MarotL'Enfer, les coq-à-l'âne, les élégies, 164 (Champion) - P.E.
1565 - «[...] il s'ensuivra de ces deus choses l'une, ou que l'art de soi est inutile, ou bien que les plus grands bourreaus et ceus qui en ont le plus fait mourir sont des plus habilles du metier.» J. TahureauLes Dialogues, 116 (Droz) - P.E.
1606 - «Et de deux choses l'vne, Ou nous les mettrons (dit-il) tous en mesme teng [sic : reng], Et monachos vno nos ordine habebimus omnes : ou auant tout oeuure, il faut opiner là dessus [...] il faudra de deux choses l'vne : ou qu'on fasse venir de la Flesche des Iesuites pour seruir à nostre Dame de Paris : ou que nostre Dame de Paris s'en aille à la Flesche.» [C. de Plaix]Le Passe-par-tout des pères jésuites , 33 et 95 (2e éd., s.l.) - P.E.
une (en bailler d'-, en avoir/savoir de deux) loc. verb. non conv. RELAT. "jouer un tour"  - absent TLF.
1565 - «[...] je croy que vous venez d'Angers, vous en avez bien veu ceus qui en venoient : vous en sçaviez de deux, vous nous en avez baillé d'une : je croi que vous estes fils de boucher, vous tatez bien la chair [...]» J. TahureauLes Dialogues, 39 (Droz) - P.E.
Compl.Hu (même texte, ø d)
1584 - «BETA. De belles ! On vous en a bien baillé d'une ! C'estoit quelqu'un qui en avoit de deux. Ce ne sont que toutes bayes ; c'est seulement l'air du païs qui fait cela.» F. d'Amboise, Les Neapolitaines, in Anc. théâtre fr., VII, 263 (Jannet) - P.E.
une (en bailler d'-, en avoir/savoir de deux) loc. verb. non conv. RELAT. "jouer un tour" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• en bailler d'une
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1624 - «La mort à ces messieurs en a bien baillé d'une ; / Elle fait les grands coups au jeu de la Fortune [...]» J. DulorensPremières satires, 95 (Libr. des bibliophiles) - P.E.
1633 - «PHILIPPIN. Hé bien ! ma fille, nous leur en avons bien baillé d'une Cramail, La Comédie de proverbes, in E. FournierLe Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 202b (Laplace, Sanchez) - P.E.
une (ne faire ni - ni deux) loc. verb. non conv.  ACTION - FEW (14, 54b), 1864 ; DELF, mil. 19e ; L, DG, R, GLLF, TLF, Lex.[75], ø d.
• n'en faire ni une ni deux
 - TLF, cit. Balzac, 1837 ; PR[77], cit. Balzac.
1786 - «[...] le voilà, qui n'en fait ni une, ni deux, et qui m'applique un coup de canne sur l'épaule gauche [...]» Beffroy de ReignyLes Lunes du Cousin Jacques, numéro 8, janv., 12 - P.E.
1792 - «A ces mots je n'en fis ni une ni deux : tandis qu'on le poussait par les pieds, je le tirai par la tête, et quand je l'eus campé sur ses ergots, je lui donnai du pied au cul.» [F. Nogaret]Strangulo et Coroebus, 9 (Impr. Cosson) - P.E.
1807 - «Quand la Toralva sut qu'il était déniché, elle n'en fit ni une ni deux, elle se mit à ses trousses [...]» H. Bouchon Dubournial, trad. : CervantèsOeuvres choisies, Don Quichotte, II, 148 (Impr. des Sciences et des arts) - P.E.
vingt-deux n.m. CHRONOL. "dans une date" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1627 - «Vous aurez sceu la mort de Boutteville qui eust la teste trenchée le vingt-deux du passé, avec La Chapelle [...]» PeirescLet. à divers, 55 (Ed. du CNRS) - P.E.
1649 - «Lundi vingt-deux, l'on nous mande [...]» Saint-JulienLes Courriers de la Fronde, II, 152 (Jannet) - P.E.
1660 - «Le vingt-deux May, précizément.» J. LoretLa Muze hist., III, 207 (Daffis) - P.E.
vingt-deux n.m. CHRONOL. "dans une date" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• vingt-et-deux
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1649 - «L'arrêt porte, du vendredi / Le vingt-et-deux de cette année [...] Le mercredi, sur l'ordonnance / Du vingt et deux, portant défense [...]» Saint-JulienLes Courriers de la Fronde , I, 356 et II, 5 (Jannet) - P.E.
vingt-quatre n.m. CHRONOL. "dans une date" - Gc (vint et quatre), 1371 ; absent TLF.
av. 1646 - «[...] le Prince Thomas la vint attaquer le vingt quatre de ce mois de Iuin [...]» BassompierreMém., III, 450 (Jouxte la copie imprimée à Cologne) - P.E.
1649 - «Le dimanche ou le vingt-quatre / sortirent tout prêts à se battre [...]» Saint-JulienLes Courriers de la Fronde, I, 360 (Jannet) - P.E.
1653 - «Ianvier le vingt-quatre écrite à / Paris, lors qu'vn Pont-neuf tomba.» Tillière, Epistre, in Poésies choisies, I, 385 (5e éd., Sercy) - P.E.
vingt-quatre heures loc. nom. f. pl. TEMPS "durée de temps" - GLLF, 1660, Corn. ; GR[85], cit. Volt. ; TLF, ø d.
1537 - «Et vous encharge d'icy et desja que vous ayez à venir en mon logis parler à moy, et dedens xxiiii heures, pour me bailler responce [...]» Nicolas de TroyesLe Grand parangon des nouvelles nouvelles, 104 (Didier, STFM) - P.E.
1557 - «Et ne faut doubter, que dans vingtquatre heures il n'y à si forte maladie, tant soit elle inueterée dedans le corps, que ce breuuage ne guerisse [...]» A. ThevetLes Singularités de la France antarctique, 151 v° (Le Temps) - P.E.
1559 - «[...] tous ceulx de ceste maison ne pensoient pas que il deust vivre vingt quatre heures Marguerite de NavarreL'Heptaméron, 72 (Garnier) - P.E.
v. 1562 - «[...] demeura auec eux vingt-quatre heures, sain & en bon poinct [...]» F. BonivardAdvis et devis de l'anc. et nouv. police de Genève, 110 (Impr. Fick) - P.E.
vingt-quatre heures (dans les -) loc. adv. TEMPS - GLLF, 1797, Klinglin ; TLF, cit. Acad., 1935 ; GR[85], ø d.
• dedans les vingt-quatre heures
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1590 - «Articles accordez à l'Armée en général. Que dedans les vingt-quatre heures sera publié, à son de trompe, commandement à tous Catholiques rebelles [...] de porter en personne leurs armes, jusques aux dagues et poignarts, en l'Hotel de Ville [...]» In P. de L'EstoileMém.-journ., IV, 153 (Tallandier) - P.E.
vingt-quatre heures (dans les -) loc. adv. TEMPS - GLLF, 1797, Klinglin ; TLF, cit. Acad., 1935 ; GR[85], ø d.
1775 - «Il a demandé en outre, que personne autre dans son Département ne pût en délivrer [de lettre de cachet], pas même le Lieutenant général de Police, sauf à permettre à celui-ci, dans les cas extrêmement urgens, de faire arrêter l'accusé sur un ordre signé de sa main, mais à la charge qu'il seroit interrogé dans les 24 heures, et qu'il en rendroit compte sur le champ.» Mém. secrets, VIII, 147 (Adamson) - P.E.
1776 - «Comme l'honneur lui prescrivoit de vous payer dans les vingt-quatre heures, il a été obligé de confesser son embarras à son beau-père [...]» J.J. Rutlidge, La Quinzaine angloise à Paris, in A. FranklinLa Vie de Paris sous Louis XVI, Début du règne, 100 (Plon) - P.E.
vingt-quatre heures (règle des -) loc. nom. f. LITT. - L, GLLF, 1680, Mme de Sév. ; GR[85], cit. Gautier, 1844 ; DG, ø d ; absent TLF.
1635 - «C'est un Poëme à l'Espagnole, de trois Actes, mis par luy dans la regle des vingt et quatre heures Scudéry, La Comédie des comédiens, in L. MaraniniLa Commedia in commedia, 599 (Bulzoni) - P.E.
1637 - «[...] l'ordre et la suitte : Que tu ne trouueras pourtant ny dans les regles des vingt-quatre heures, ny sans rencontre de voyelles.» L.C. DiscretAlizon, ê recto (Guignard) - P.E.
1657 - «L'elocution y est toute poëtique, le sujet bien choisi [...] et la regle des vingt-quatre heures si régulièrement observée, que cette piece peut passer pour un modele du poëme dramatique.» Lebret, in Cyrano de BergeracL'Autre monde, 226 (Champion, STFM) - P.E.
voiture des quatre saisons loc. nom. f. COMM.  TRANSP. - GLLF, déb. 20e ; TLF, cit. Martin Du Gard, 1940 ; DELF, cit. Prévert ; GR[85], ø d.
1882 - «Elles apparaissaient dans cette fantasmagorie, les unes trottant par les rues, les autres assises à des comptoirs ou derrière la vitre des omnibus ; celles-ci descendant d'un coupé de maître, celles-là poussant une voiture des quatre saisons P. HervieuDiogène le chien, La Chanson de Malbrouck, 201 (Charavay) - R.R.